Oct, 2019
Réaction après article Ouest France
"Un trou d'air pour l'aéroport"
Oct, 2019
on fait des parkings mais on supprime les avions
A l’aéroport de Rennes, on fait des parkings mais on supprime les avions !
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Résumé : L’ADARB sollicite la Région Bretagne, propriétaire de l’aéroport de Rennes, pour dénoncer avant son échéance (prévue le 31/12/2024) le Contrat de Délégation de Service Public et pour mettre en compétition, comme elle a su le faire à Saint-Malo pour son port, des exploitants capables de donner à la capitale bretonne un aéroport régional européen, à court terme.
La stratégie commerciale sans envergure des actionnaires actuels de l’aéroport de Rennes et le manque évident de liaisons vers les grandes villes européennes, commencent à entraîner des réactions virulentes de certains Chefs d’entreprise bretons.
Il est temps d’en faire un aéroport régional européen.
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Comme l’a montré l’ADARB dans ses précédents communiqués à la presse et auprès des responsables politiques, l’exploitation commerciale de l’aéroport de Rennes-Bretagne est manifestement trop timide, notamment par rapport aux principaux aéroports de grand Ouest. La baisse drastique du trafic aérien rennais depuis le mois d’avril en est la preuve, encore confirmée par la baisse du trafic en août : -9,2% et seulement +3,2% en cumul fixe.
Les causes en sont désormais bien identifiées :
Les actionnaires n’ont pas su (ou voulu) anticiper la désaffection de Hop et Air-France pourtant prévisible depuis plusieurs années. Ils ont maintenu une fragilité structurelle en conservant la quasi exclusivité d’un seul fournisseur : 65% des vols au départ de Rennes est le fait de la même compagnie (Hop-Air-France)
Les actionnaires n’ont pas su (ou voulu) diversifier et augmenter suffisamment le nombre des fournisseurs de nouvelles lignes, comme les compagnies à bas coût par exemple.
Excepté l’investissement pour l’agrandissement des très rentables parkings*, les actionnaires de la Société d’Exploitation ont rapatrié le principal des bénéfices à leur profit immédiat aux dépends d’investissements conséquents pour l’avenir de la capitale bretonne et le désenclavement de la Bretagne.
Cette gestion, qui met en cause l’insuffisance et le manque de vue des actionnaires, ne correspond pas à ce que doit être – et devrait être déjà – l’aéroport d’une métropole à vocation européenne : un aéroport régional européen. A ce jour, le trafic devrait être supérieur au million et demi de passagers par an et permettre à ceux-ci d’atteindre les grandes villes économiques européennes et méditerranéennes.
L’impatience de l’ADARB est tout à fait légitime. On peut craindre fortement que le manque d’intérêt des décideurs de la SEARD et du Conseil régional de Bretagne pour le développement de l’aéroport de Rennes-Bretagne devienne un handicap durable pour l’attractivité de la Bretagne. D’ailleurs certains chefs d’entreprise brétiliens commencent à leur en faire reproche, sévèrement. (Cf Ouest-France du 01/10/19).
En conséquence, l’ADARB :
– Sollicite la Région Bretagne, propriétaire de l’aéroport, pour dénoncer avant son échéance (prévue le 31/12/2024) le Contrat de Délégation de Service Public et de mettre en compétition, comme elle a su le faire à Saint-Malo pour son port, des sociétés plus ouvertes au développement des installations publiques qui leurs sont confiées.
– Suggère aux futurs gestionnaires de diminuer les taxes d’atterrissage au même niveau que les aéroports voisins (Nantes, Caen, Brest). Pour exemple la taxe d’atterrissage à Rennes est deux fois plus chère qu’à Nantes.
– Demande aux actionnaires retenus par la Région de multiplier à Rennes le nombre de compagnies aériennes à « Bas Coût ».
*Principale source de revenus pour l’aéroport.
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En vous remerciant de votre intérêt pour l’essor de Rennes-Bretagne, veuillez, agréer, Mesdames, Messieurs, nos salutations cordiales,
Hervé CAVALAN
Président ADARB
Sep, 2019
France 3 Bretagne – 17.09.2019
France 3 Bretagne – 17.09.2019
Président ADARB
19/20 France3 – 18/09/2019
Sep, 2019
Rennes – Aéroport de Rennes. Le trafic baisse de 6,8 % au mois de juillet
Ma conversation téléphonique avec Romain Roux a eue lieu à 14:21.
Sep, 2019
Un chantier d’avenir pour la métropole rennaise
Un chantier d’avenir pour la métropole rennaise
Si l’on compare les trafic passagers dans les principaux aéroports de l’Ouest pour les
mois de mai, de juin, juillet et tout particulièrement d’août 2019, nous sommes
attristés de constater que l’aéroport de Rennes, au contraire de ses concurrents, est
le seul du Grand Ouest a connaître une telle régression. Moins 6,8% pour Rennes !
Dans le même temps à Brest et Nantes le trafic connaît une progression à deux
chiffres en juillet et dépasse les 20 % en Août à Nantes ! C’est un bilan
catastrophique pour les responsables de la capitale bretonne.
A cela, il y a plusieurs explications :
1 – Depuis plusieurs années les actionnaires de la SEARD, la société d’exploitation,
travaillent essentiellement avec Hop et Air France. A titre d’information en 2018, plus
de 65 % des passagers à Rennes étaient transportés via Hop ou Air France ! Une
quasi exclusivité laissé à un opérateur qui de temps en temps allait même jusqu’à
offrir de nouvelles lignes à des prix concurrentiels. Alors pourquoi s’en faire?
2 – Les actionnaires s’en sont satisfaits. Cela assurait l’existence d’un petit aéroport
sans ambition mais profitable. Pas besoin d’investir ou si peu.
3 – Dans le même temps : A Nantes comme à Brest et dans les principales
métropoles françaises les gestionnaires ont attiré les compagnies à bas coût. Ainsi il
y a plus de 23 compagnies à desservir l’aéroport de Nantes, 9 à Brest et seulement 7
compagnies régulières à Rennes.
4 – À mettre tous ses oeufs dans le même panier … voici ce qui arrive :
Document ADARB réalisé le 16 septembre 2019 2
En 2019 Air France/Hop a diminué sa voilure sur tous ses court-courriers par
manque de pilotes et d’avions adaptés. Plusieurs lignes et rotations ont été
supprimées en 2019 et si bien qu’Air France à Rennes a perdu 10 % de ses
passagers entraînant une involution du trafic total à Rennes. (Voir le tableau joint)
Il y a là la marque d’un manque total d’anticipation de la part de tous les
responsables qui n’ont pas su imaginer l’abandon de NDDL ni vu l’impérieuse
nécessité d’un aéroport européen à Rennes.
Seul comptait un profit immédiat pour les uns et la LGV pour les autres.
Or la donne a changé.
Si les responsables rennais ont réellement la volonté de faire de Rennes une
métropole européenne, il faut investir rapidement dans la création de nouvelles
lignes aériennes en lien avec les grands centres économiques et touristiques
européens et du pourtour méditerranéen.
Il est temps pour les délégataires comme pour les gestionnaires de passer à une
autre dimension, à une autre vue. L’effet LGV sur l’économie rennaise va vite
atteindre ses limites car on ne pourra pas multiplier les voies de chemin de fer autour
de Rennes ni raccourcir les distances avec les grandes villes européennes.
C’est pourquoi l’ADARB suggère :
1 – La création de nouvelles lignes au départ de Rennes grâce à de nouvelles
compagnies à « Bas Coût ». Certes cela se fait aux dépends de la rente mais ça
s’appelle de l’investissement.
2 – Travailler à une harmonisation du trafic aérien entre Rennes et Nantes. (C’est
d’ailleurs ce que commencent à demander certains nantais).
3 – Faire appel à des actionnaires plus ambitieux, capables d’investir et croire au
potentiel de la métropole rennaise.
4 – Une certaine fermeté de la part des responsables régionaux pour remettre en
cause le CDSP actuel.
Ici comme ailleurs, croire que les avions tombent du ciel est une politique non
seulement dangereuse, mais assurément … sans avenir.
Un véritable aéroport régional européen à Rennes, c’est investir pour l’avenir
économique de la métropole bretonne et le désenclavement de la Bretagne. Voilà le
chantier et le défi à relever par nos responsables tant politiques qu’économiques.
Hervé CAVALAN
Président de l’ADARB
Juil, 2019
Où vont les bénéfices de l’aéroport de Rennes ?
Où vont les bénéfices de l'aéroport de Rennes ?
« Depuis sa création l’ADARB s’interroge sur le manque d’investissement des responsables pour le développement de l’aéroport de Rennes-Bretagne.
L’ADARB peut en révéler aujourd’hui une des explications :
En réalité, à part un parking de 200 places (toujours pas finalisé), peu de choses ont été faites pour saisir l’opportunité qu’offrait l’abandon de NDDL et investir les copieux bénéfices dégagés par l’aéroport de Rennes. La croissance du trafic passager, claironnée fièrement à grands renforts de publicité dans les médias en 2015, 2017 et 2018 a juste fait illusion car désormais, en 2019, celui-ci décroît. Cette année à Rennes, rien n’a été fait pour offrir de nouvelles lignes aériennes européennes au public de la capitale bretonne.
Contrairement aux aéroports de Nantes, Brest ou Caen, qui réinvestissent leurs gains dans leur développement, ici à Rennes les deux actionnaires de la SEARD (CCI et Vinci), se répartissent la plus grosse partie des profits rennais sous forme de dividendes.
Voyez le document ci-joint.
De plus on peut rappeler ici – ce qu’a dénoncé la Cour Régionale des Comptes – que la CCI et Vinci prêtent de l’argent à leur propre société (la SEARD) à des taux quasiment usuraires assurant ainsi une autre source de revenus sur le dos de l’aéroport et aux dépends de sa capacité d’investissement.
Ainsi, l’aéroport de Rennes-Bretagne, loin d’être une opportunité au service de l’intérêt régional et de la Métropole est devenu une sorte de « vache à lait » pour les deux actionnaires de la plateforme rennaise. Il s’agit là d’une véritable privatisation de gains aux dépends d’une infrastructure publique.
Ici – à Rennes et sans doute ailleurs – dans le cadre d’une délégation de service public, Vinci s’abreuve des bénéfices dégagés pour son principal avantage….
Curieusement le propriétaire et délégataire de la plateforme rennaise, la Région Bretagne, ne dit rien à ce sujet. L’ADARB se réserve le moment opportun pour en révéler les motivations.
L’ADARB demande à la Région Bretagne de rompre le Contrat de Délégation de Service Public (CDSP) et d’élire de nouveaux actionnaires prêts à réinvestir les bénéfices dans les infrastructures dont le délégataire lui a laissé la gestion. A titre d’exemple, citons Brest où EGIS, l’actionnaire associé, réinvesti l’ensemble de ses gains pour étoffer son offre au meilleur profit de la population de l’Ouest armoricain.
L’ADARB souhaite à Rennes un véritable aéroport régional européen.
Veuillez agréer nos salutations distinguées,
Hervé CAVALAN
Président ADARB
Juin, 2019
Trafic mai à Rennes
Juin, 2019
Blablabus
Blablabus
A propos des liaisons autobus gare SNCF de Rennes vers l’Aéroport de Rennes
La compagnie d’autobus « Blablabus » organise quotidiennement des aller-retour
directs entre la gare SNCF de Rennes et l’aéroport de Nantes Atlantique.
En même temps aucun bus, ni autocar ne relie directement la gare SNCF et
l’aéroport de Rennes.
L’ADARB est contrainte à admirer l’efficacité des nantais pour organiser des navettes
depuis la gare SNCF de Rennes à destination de l’aéroport de Nantes Atlantique. En
revanche l’ADARB se désole de voir l’incapacité de la Star, de la Métropole, des
décisionnaires locaux ou de compagnies privées rennaises à relier directement la
gare SNCF de Rennes (Centre intermodal de la capitale bretonne) et son aéroport
de Rennes-Bretagne.
Ceci ne témoigne-t-il pas d’un certain laisser-aller de la part de tous les acteurs et
édiles rennais incapables d’insuffler à la capitale bretonne la dynamique d’une vraie
métropole européenne ?
L’Europe à Rennes passe par un véritable aéroport européen à Rennes.
Hervé CAVALAN
Président ADARB
Juin, 2019
Débat en cours sur les mobilités
débat en cours sur les mobilités
L’ADARB souhaite apporter sa contribution au débat en cours sur les mobilités initié par le gouvernement et aussi sur les propositions de plusieurs intervenants politiques déterminés à limiter l’usage de l’avion en France et plus particulièrement à Rennes.
Ci dessous un diagramme permettant d’illustrer une des conséquences que pourrait entraîner la suppression de la ligne aérienne Rennes-Roissy CDG. En particulier pour les hommes et femmes d’affaires désireux de faire un aller/retour dans la journée.
Comme on peut le voir ci-dessus, en supprimant les vols quotidiens de Rennes à CDG, la métropole bretonne perd 50% de ses communications nationales et européennes tandis que les liaisons actuelles TGV ne permettent pas de compenser cette perte .
Une question de fond se pose alors à tous nos décideurs : que voulons nous faire de la capitale de la Bretagne ? Une Métropole européenne ou une ville à l’écart des grands échanges économiques ? Voulons-nous éloigner la Bretagne de l’Europe économique et touristique et laisser à Nantes l’exclusivité des vols européens ?
D’un point de vue écologique, le déplacement des 500 000 brétiliens qui vont prendre leur avion à Nantes est mauvais car, chaque année, leurs déplacements en voiture génèrent, selon nos estimations, près de 2200 t de CO2 supplémentaires !
Une solution à la fois moins ruineuse pour l’avenir de la métropole rennaise et pour l’amélioration du bilan carbone est proposée par l’ADARB :
– Harmoniser et répartir les trafics aériens nationaux et européens entre les deux aéroports de Nantes et Rennes.
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