Les idées reçues sur l’Aéroport Rennes-Bretagne

 

Idée reçue n° 1

« L’aéroport de Rennes-Bretagne n’est pas dimensionné pour être un aéroport européen »

FAUX

Aéroport de Bristol

De nombreux aéroports dans le monde traitent des millions de passagers avec une piste plus courte ou aussi longue que l’aéroport de Rennes-Bretagne : Bristol, Southampton, Buenos Aires-Newbery, Hobart, Rio Santos Dumont, Cluj-Napoca…

Avec une piste de 2011 mètres (contre 2100 mètres à Rennes), l’aéroport de Bristol voit transiter tous les ans 7 millions de passagers, contre à peine 860.000 à Rennes.

 

 

Idée reçue n°2

« La vrai concurrence de l’aéroport de Rennes, ce sont les aéroports parisiens »

FAUX

L’aéroport de Nantes est la vrai concurrent de l’aéroport de Rennes sur l’offre « Low cost » et les vols réguliers courts et moyens courriers vers les grands aéroports européens. En 15 ans, l’aéroport de Rennes a perdu 11% de parts de marché dans sa propre aire de chalandise, exclusivement au profit de Nantes Atlantique.

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Aire de chalandise

 

 

Idée reçue n°3

« La population de Rennes n’est pas suffisante pour justifier la présence d’un aéroport »

FAUX

Rennes pleinement inscrite dans le réseau des grandes métropoles françaises

Comme démontré sur la carte ci-dessus, Rennes est aujourd’hui pleinement inscrite dans le jeu des grandes métropoles françaises, même si les Rennais eux-mêmes, prompts à la discrétion, tendent à penser le contraire. Rennes aime se voir plus petite qu’elle n’est. Pourtant, elle représente :

  • Une ville de 220.000 habitants
  • Une aire urbaine de 740.000 habitants
  • Le chef-lieu d’un département avoisinant les 1.1 millions d’habitants
  • Une zone de chalandise de 3 millions d’habitants et de 600.000 emplois dans un rayon de 100 km !
ancrage
L’aéroport de Rennes est le plus sous-exploité de la région

 

 

Idée reçue n°4

« C’est cher de partir de Rennes »

FAUX

La compagnie Easyjet est en plein développement à l'aéroport de Rennes
La compagnie Easyjet est en plein développement à l’aéroport de Rennes

Le développement récent à Rennes de compagnies low-cost comme Easyjet, Volotea ou Vueling a permis de faire baisser considérablement les prix des billets au départ de Rennes. Ainsi, certaines villes françaises (Lyon, Toulouse, Nice, Marseille…) et européennes (Genève, Madrid, Barcelone…) sont aujourd’hui accessibles pour moins de 50€ AS. De plus, décoller de Rennes évite de se déplacer à Nantes en voiture ou à Roissy-CDG en TGV. Ajoutez à cela la simplicité d’accès en transport en commun et vous réaliserez que les tarifs depuis Rennes deviennent attractifs.

 

 

Idée reçue n°5

« Avec la liaison TGV Rennes / Roissy CDG, l’aéroport de Rennes ne sert à rien »

FAUX

Certes, une liaison TGV permet de relier Rennes à l’aéroport Roissy CDG 3 fois par jour. Cependant, cette solution n’est pas sans présenter de nombreux inconvénients :

  • Un temps de trajet au mieux de 2H40 mais dans une moyenne de 3 heures, contre 1H en avion.
  • Un coût significatif pour le voyageur, en supplément du billet d’avion.
  • Impossibilité de faire acheminer ses bagages qui doivent être transportés par le voyageur dans le train, dans l’aéroport à Roissy CDG et enregistrés sur place. En prenant l’avion à Rennes, les bagages sont enregistrés une première fois à Rennes et suivent le voyageur durant l’ensemble de son voyage. Ils sont récupérés lors de son arrivée à la destination finale de son voyage. 
  • En cas de grèves, de retard ou d’annulation de train de la part de SNCF et si le voyageur n’est pas en mesure de prendre son vol en temps et en heure à Roissy / CDG, les compagnies aériennes ne prévoient aucune compensation ou remboursement. Le billet est tout simplement perdu. En prenant l’avion directement à Rennes et en transitant via un des grands hubs européens (CDG, Francfort, Amsterdam, Madrid…), la compagnie aérienne (Air France, Iberia, Lufthansa…) prend en charge le voyageur en cas de retard ou d’annulation et propose une autre solution d’acheminement.