Tribune après les dernières déclaration d’E. Macron en Bretagne

22 juin 2018

Emmanuel Macron vient de confirmer lors de son passage en Bretagne l’engagement pour que l’Armée et l’Etat acceptent de dégager enfin les terrains qui permettront d’agrandir l’aérogare et l’aéroport de Rennes-Bretagne. Ceci était attendu impatiemment depuis l’annonce de l’abandon de NDDL faite par Edouard Philippe en janvier dernier.

Ces 12 hectares de terrains libérés vont permettre de maintenir, au moins pour plusieurs années, les installations actuelles au sud de la piste de Rennes-Saint Jacques, d’agrandir les zones de stationnement actuellement complètement saturées, de donner à l’aérogare la possibilité d’accueillir jusqu’à 2 millions de passagers et, avec l’allongement de la piste, d’offrir aux bretons de la métropole rennaise de nouvelles destinations vers les grandes villes européennes et le pourtour méditerranéen. Il reste désormais à la région Bretagne, propriétaire de l’aéroport de Rennes-Bretagne, au Président de la Métropole Rennaise et à Mme la Maire de Rennes à manifester une véritable ambition pour que la capitale de Bretagne, puisse enfin accéder au rang de métropole européenne et favoriser l’arrivée de nouvelles lignes aériennes à « bas coût ». Il en est temps; le retard pris depuis plus de 20 ans a déjà lourdement entravé les possibilités économiques, touristiques et donc sociales de la capitale bretonne.

La région Bretagne, la métropole et la ville de Rennes doivent rapidement – ils en ont désormais la capacité – manifester par leurs actes leur volonté de relier Rennes et la Bretagne à toute l’Europe, au pourtour méditerranéen et de faire ainsi rejaillir sur l’économie comme sur l’emploi les bénéfices d’un désenclavement international de la Bretagne.

Hervé CAVALAN
Président ADARB