Cette fin d’année 2024 est marquée par la décroissance du trafic aérien sur le tarmac de l’aéroport régional de Rennes-Bretagne. Cependant, comme nous l’affirment des sources « autorisées », nous devrions assister à une réelle reprise des vols en 2025 et 2026. Les responsables politiques de la Région se déclarent animés par la volonté de redonner à la Bretagne une dimension internationale grâce à une amélioration de l’offre euro-méditerranéenne à l’aéroport de Rennes-Bretagne.
Ce sont les vœux que nous souhaitons vivement voir réalisés pour 2025. Avec par exemple l’accueil d’avions basés à Rennes qui offriraient plus d’une dizaine de nouvelles destinations euro-méditerranéennes pour les affaires comme pour le tourisme.
La métropole de Rennes n’a pas besoin d’investir un seul euro pour bénéficier des retombées économiques et sociales que peut produire l’aéroport de Rennes-Bretagne. Même si elle n’est pas actionnaire de cet aéroport, elle devrait se manifester avec détermination auprès de la région Bretagne et des gestionnaires de la Société d’Exploitation (SEARD) pour encourager, assister et même participer au développement et à la décarbonation de son aéroport.
Par exemple en appuyant la participation de plusieurs partenaires pour financer l’installation d’ombrières photovoltaïques sur l’emprise de l’aéroport de Rennes-Bretagne. C’est déjà le cas pour de nombreux aéroports en France qui s’équipent actuellement de ces ombrières sur leurs parkings : Lyon, Montpellier, Perpignan, etc,…
Pour la métropole rennaise qui se veut à la pointe, on est surpris d’un tel retard d’équipements vertueux quand d’autres villes et métropoles, pourtant moins arrogantes en terme d’écologie, sont déjà à l’œuvre pour une production d’énergie décarbonnée sur leurs aéroports[1].
Nous souhaitons donc pour 2025, l’accueil d’une base d’un ou plusieurs avions sur le tarmac de l’aéroport de Rennes-Bretagne et voir la métropole rennaise s’intéresser aux retombées économiques, sociales et écologiques de leur aéroport international de Rennes-Bretagne.
«Si de tous les transports, l’aérien est déjà le plus rapide, le plus souple et le moins coûteux, il sera au fur et à mesure de sa décarbonation celui ayant le moins d’impact sur l’environnement ».
- [1] https://www.pv-magazine.fr/2023/04/19/laeroport-lyon-saint-exupery-se-dote-dune-centrale-solaire-de-20-mwc/
- https://www.aeroport-perpignan.com/actualite/fiche/72https://www.colibri.solar/actualites/peut-on-se-faire-financer-linstallation-dune-ombriere-photovoltaique/http://www.plein-soleil.info/actualites/une-centrale-photovoltaique-en-ombrieres-sur-le-parking-de-laeroport-de-montpellier/