Article Ouest France « La Bretagne en Bref » du 30/11/2017

Suite à l’intervention de M. Roland Beaumanoir dans le Ouest France de ce jour, l’Association pour le Développement de l’Aéroport de Rennes-Bretagne (ADARB) souhaite réagir :

M. Beaumanoir, tout comme M. Leduff il y a peu, exprime avec vigueur le souhait de voir se réaliser l’aéroport de Notre Dame des Landes situé à plus de 90 km au sud de Rennes, soit.


Mais pourquoi ne pensent-t-ils pas à prendre l’avion à partir de l’Aéroport de Rennes-Bretagne ? Nul doute que cela serait pour eux beaucoup plus rapide, pratique et profitable. En l’état actuel, l’aéroport de Rennes-Bretagne, en pleine croissance et sans travaux supplémentaire, est tout à fait suffisant pour atteindre toutes les destinations européennes et du pourtour méditerranéen.
En revanche, aucun avion long courrier, à destination de New York, Pékin ou Rio de Janeiro par exemple, ne décollera à partir de Nantes ou de Rennes pas plus que de Notre Dame des Landes qui n’est pas prévu pour ça !

En effet, il faut dire à nouveau qu’aucun aéroport de l’Ouest, fut-il celui de Notre Dame des Landes n’est plus envisagé, et ce avant longtemps, pour assurer des vols longs courriers réguliers. Ceux-ci, effectués sur des avions gros porteurs, exigent des zones de chalandise que même les grandes capitales régionales françaises ne peuvent fournir.
Pour ces destinations, M. Beaumanoir, comme tous les bretons, devra passer impérativement par les grandes plateformes internationales comme Paris, Amsterdam, Madrid ou Londres.

Or, celles-ci sont déjà au départ de l’aéroport de Rennes-Bretagne !…
L’Association pour le Développement de l’Aéroport de Rennes-Bretagne (ADARB), constate que l’aviation court et moyen courrier est en plein boom économique et que les métropoles régionales, Brest et Rennes notamment, doivent pouvoir fournir aux bretons un accès facile et économique à l’Europe et au tourisme.

Et ce sont les aéroports régionaux tels que celui de Rennes, proches de leur clientèle, qui sont appelés au meilleur avenir.

Hervé CAVALAN
Président de l’ADARB