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le 23.12.2017

Cher Monsieur,
Au vu de votre intervention parue dans le quotidien Ouest-France du 22 décembre 2017, l’ADARB (Association pour le Développement de l’Aéroport de Rennes-Bretagne) relève que vous semblez retenir pour celui-ci qu’une aptitude à des vols nationaux court-courriers, pensant que les vols courts et moyens courriers vers les « hubs » européens seraient du seul ressort de l’éventuel aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Nous observons que telle n’est pas la réalité car ces liaisons intra-européennes ne nécessitent pas d’infrastructures particulières différentes de celles dont disposent les aéroports de Nantes-Atlantique et de Rennes-Bretagne. L’aéroport de Rennes-Bretagne est déjà relié quotidiennement aux grandes plateformes internationales de Roissy-Charles de Gaulle, de Londres-Gatwick mais aussi d’Amsterdam qui ouvre sur toute l’Asie du sud-est, et de Madrid qui rayonne sur l’Amérique de sud. En outre, la présence sur Rennes de compagnies à bas prix et l’arrivée d’une grande low-cost comme Easyjet qui proposera des liaisons européennes rapides à faible coût, seront à même de répondre aux demandes des touristes comme des hommes d’affaires.
Quel que soit la prochaine décision gouvernementale, il est évident que prendre l’avion à Rennes-Bretagne pour ces destinations, plutôt qu’à un aéroport qui serait distant d’une heure un quart de centre-ville de Rennes, sera toujours une économie de temps et d’argent.

L’ADARB s’emploie donc à faire valoir ces possibilités au départ de Rennes et oeuvre auprès des gestionnaires et des compagnies aériennes pour une meilleure utilisation du potentiel de l’aéroport de Rennes-Bretagne par un accroissement des services favorisant les échanges économiques et touristiques dans toute l’Europe.

Ces perspectives qui vont se concrétiser, seront profitables aux entreprises de vos adhérents, à la métropole rennaise et à la Bretagne. Il convient de ne pas les sous-estimer. Or l’ADARB constate que certains chefs d’entreprise – et non des moindres – paraissent obnubilés par les avantages supposés qu’apporterait un aéroport supplémentaire à Notre-Dame-des-Landes. C’est pour infléchir ces vues que nous vous adressons ces constats et perspectives.
Utiliser intelligemment les trois principaux aéroports existants en Bretagne : Brest, Rennes et Nantes. Relier directement ces trois métropoles à l’Europe pour désenclaver la Bretagne dans son ensemble…

…. Là est vraiment l’audace !

Avec mes salutations cordiales,
Hervé CAVALAN
Président ADARB
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